Régime de formation et d’apprentissage
Le programme d’études professionnelles en réfrigération a une durée de 1 800 heures, étalées sur 60 semaines. Six centres de formation professionnelle sont autorisés à organiser cette formation au Québec.
La personne diplômée doit, pour obtenir un certificat de compétence-apprenti et travailler sur les chantiers de construction, présenter à la Commission de la construction du Québec (CCQ) l’original de son diplôme d’études professionnelles en réfrigération et une garantie d’emploi d’une durée d’au moins 150 heures d’un employeur enregistré à la CCQ.
Le métier de frigoriste comporte quatre périodes d’apprentissage de 2 000 heures chacune. Au terme des 8 000 heures d’apprentissage, l’apprenti est admis à l’examen de qualification provinciale. La réussite de cet examen permet d’obtenir un certificat de compétence-compagnon dans le métier.
Habiletés requises
La personne exerçant le métier de frigoriste doit avoir de bonnes connaissances reliées à l’application des notions de mathématiques, de physique, de chimie de même que des connaissances techniques en informatique, électricité, électronique, pneumatique et en mécanique d’entretien. Elle doit faire preuve d’autonomie, de minutie et d’une capacité à travailler en équipe. Elle est appelée à travailler à l’extérieur et à l’intérieur dans des environnements qui présentent certains risques. Entre autres, les frigoristes doivent savoir se méfier de la toxicité de certains gaz et des possibilités d’électrocution.
Perspective d’emploi
Au cours des dernières années, l’emploi n’a cessé de croître, au rythme d’une centaine par année. On compte actuellement plus de 3 000 frigoristes actifs, comparativement à un peu plus de 1 200 en 1992. Compte tenu du roulement de la main-d’oeuvre, environ 200 apprentis sont admis par année.
On dénombre 550 entreprises de construction qui ont à leur emploi des frigoristes. Chaque entreprise compte en moyenne cinq frigoristes. Les plus grosses emploient de 50 à 100 frigoristes. Le travail s’effectue principalement dans le secteur institutionnel et commercial.
La construction commerciale est en phase de croissance et est appuyée par d’importants investissements dans le domaine de la santé et de l’éducation. Le métier ne dépend toutefois pas que des nouvelles constructions car l’entretien et la réparation offrent aussi beaucoup de travail. Ce qui permet aux frigoristes de traverser les cycles de la construction et les saisons sans trop de mal. La moyenne annuelle d’heures travaillées est une des plus élevées parmi les métiers. La plus grande utilisation de la climatisation dans les bâtiments favorise ce métier en pleine croissance. Le travail est de plus en plus sophistiqué. Les composantes électroniques des systèmes de contrôle deviennent plus complexes, plus fiables et les nouveaux gaz plus efficaces.
Le domaine de la réfrigération est en constante évolution.